La Roumanie n’a jamais vraiment attiré plus que ça. Si j’avais su, je m’y serais intéressé plus tôt !
En 2023, pendant une excursion dans le désert d’altitude d’Uyuni en Bolivie, j’ai rencontré Dinu, un franco-roumain avec qui j’ai partagé l’excursion. On est restés en contact et il a fini par m’inviter quelque jour à Mihail Kogălniceanu où son père, français, gère une grande exploitation agricole.
Avant même d’arpenter les rues bucarestoises, il m’a introduit à la Roumanie rurale, son héritage communiste et la fraîcheur des produits de l’exploitation familiale. Son père est également un collectionneur de Dacia (ça ne s’invente pas) et entreprend la construction d’un musée dédiée à la marque qui exposera tous les modèles de la marque, restaurés comme s’ils sortaient d’usine.
Roumanie
Le spectaculaire Palais de la Culture de Iași
Une fois mon séjour campagnard achevé j’ai filé vers Bucarest rejoindre mon ami de collège Jer, avec qui on a fait un roadtrip à travers le pays pour en voir plus. Quelques jours à Bucarest pour admirer son mélange d’architecture classique d’un grand raffinement et ses blocs communistes, puis un arrêt à Sibiu et Brașov pour s’immerger dans la Roumanie transylvaine, un détour au lac Bâlea par la mythique route Transfăgărășan, trois jour à Timișoara et son ambiance hongroise pour finir à Iași (prononcez '“yach”), il ne m’en a pas fallu plus pour considérer la Roumanie comme un incontournable du tourisme européen.
Ajoutez à cela des prix raisonnables, une cuisine délicieuse et une population des plus agréables, vous avez la recette d’un séjour des plus plaisants en Europe orientale, dans un pays qui ne correspond en rien aux clichés grotesques qui lui sont couramment associés.